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Le jeûne intermittent : secret minceur ou duperie ?

  • Marie V
  • 18 juin 2020
  • 4 min de lecture

Connu aussi sous le nom de « Fasting », le jeûne intermittent est l’une des dernières « modes » minceur dont on entend beaucoup parler depuis quelques temps.

En quoi consiste-t-il ? A-t-il de réels bienfaits pour l’organisme ? Quelles sont ses limites ? Et comment le pratiquer ? Nous allons aborder tous ces points dans cet article du jour sur Feel Good !

Le jeûne intermittent, comme son nom l’indique, consiste à jeûner pendant une partie de la journée pour purifier son organisme et puiser de l’énergie au fond de ses ressources nutritives. Cela revient en fait à mettre « sur pause » son alimentation pour reposer son organisme pendant quelques heures. C’est une façon assez simple et accessible de se détoxifier. Pour le pratiquer correctement, l’objectif est de jeûner de façon hebdomadaire pendant une courte période définie. Le but est de réussir à jeûner pendant 12 à 16 heures.

Car en effet, nous sollicitons trop notre organisme avec une alimentation parfois trop grasse, trop sucrée ou trop salée. Le foie est le premier organe à « en prendre un coup ». Faire un jeûne séquentiel permet donc de l’aider à effectuer son travail de détoxication.

Le fasting fait aussi un bien fou au mental pour remettre les compteurs à zéro et se sentir plus frais ! Cela permet également de vraiment ressentir la satiété, sensation qu’on rencontre de moins en moins avec le grignotage et une alimentation trop riche.

Vous vous en doutez sûrement, le meilleur moment pour effectuer ce jeûne est pendant la nuit ! Tout d’abord, on ne voit pas le temps passer (et oui, une fois dans les bras de Morphée, oubliés les petits gâteaux sucrés qui nous tendent les bras sur le bureau…) et on se réveille légers. Il faut faire attention à ne pas confondre le jeûne intermittent avec le jeune physiologique qui lui correspond au jeûne naturel du sommeil. Car en effet, avec le jeûne intermittent, il n’y a pas de petit-déjeuner qui nous attend au réveil ; le mieux est d’attendre le repas du midi pour enfin assouvir sa faim (sans se ruer sur la charcuterie et le fromage hein, je vous vois venir).

La façon la plus simple donc de pratiquer ce jeune intermittent est de terminer son repas une fois 20 heures. Avoir pris un dîner léger sera d’autant plus bénéfique pour laisser l’organisme « travailler » avec efficacité. Le lendemain, il est idéal de prendre son déjeuner entre 12 heures et 13 heures. Pour ne pas se sentir mal, nerveux ou nauséeux pendant la matinée, il faut penser à bien s’hydrater : c’est même la principale règle à suivre. L’eau a un rôle plus que fondamental dans l’élimination des toxines. Ce sont les reins qui viennent ensuite trier les « déchets ». Cela permet aussi de réguler sa température et de se sentir bien. Pour cela, le mieux est de boire de l’eau en petites quantités espacées sur toute la matinée, sans oublier d’avoir bu de l’eau également la veille au soir. Pour pouvoir agrémenter un peu l’eau, rien de mieux que boire du thé et des tisanes ! Attention ; on ne met pas de sucre dedans, cela fausserait le jeûne.

Le thé permet en effet de donner une sensation plus agréable à l’hydratation durant la matinée de jeûne. De plus, il a de réels bénéfices ; un de ses composant, l’EGCG impacte directement l’hormone de la satiété, plus précisément appelée la leptine. Le thé matcha, sencha, bancha ou encore gyokuro (oui, vous l’aurez remarqué, ça sonne très japonais tout ça) sont les thés contenant le plus d’EGCG.

En plus de cela, le thé est riche en caféine, il booste donc le métabolisme et joue aussi un rôle dans la perte de poids (si c’est votre objectif avec le fasting). Enfin, le thé permet de réguler taux de sucre dans le sang et améliore fortement la flore intestinale. Vous savez donc ce qu’il vous reste à boire ou aller acheter avant de commencer votre période de jeune intermittent !

Ce fasting prouverait également der réels bénéfices pour la peau ; il améliore en effet le grain de peau et le teint, car la quantité de sang mobilisée d’habitude lors du repas et de la digestion pendant plusieurs heures peut grâce au fasting se « consacrer » à d’autres parties du corps comme le cerveau ou la peau notamment. Le fait de faire une pause aussi sur son alimentation permet de mieux stimuler « l’auto-nettoyage » du corps, et donc d’éliminer les composants cellulaires vieillissants de la peau pour les remplacer par des nouveaux.

Cependant, pour ce qui est de la période de jeûne, rien ne vous empêche de la pratiquer quand bon vous semble. Si vous êtes plutôt du genre à devoir « recharger vos batteries » le matin en prenant un bon petit déjeuner pour démarrer une bonne journée, vous pouvez alors voir pour « sauter » le dîner.

Ce jeûne intermittent ne présente pas de risques pour la santé, au contraire, mais il faut savoir qu’il est déconseillé aux personnes étant sujettes à des hypoglycémies, aux personnes suivant certains traitements ainsi qu’aux femmes enceintes. Avant de mettre en place ce jeûne, il est donc préférable de se renseigner auprès de votre médecin traitant si vous avez des doutes.

Si vous vous lancez, faites aussi attention à ne pas trop répéter ce jeûne ; il doit rester occasionnel pour avoir des effets positifs et ne pas vous donner d’hypoglycémies, des carences, vous fatiguer ou encore vous donner des sautes d’humeur (ce serait dommage de s’énerver juste parce qu’on a faim !). Il peut de plus être vécu difficilement au début, allez-y donc progressivement, par exemple deux jours par semaine. Mettre en place un jeûne « strict » provoquerait aussi la fonte musculaire.

Vous n’avez maintenant plus de secrets pour le jeûne intermittent ! Lancez-vous en suivant les instructions citées et n’hésitez pas à nous faire un retour sur votre expérience.

À très vite !

L’équipe Feel Good

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